Dans la métropole, l’industrie des jeux vidéo et le savoir-faire en intelligence artificielle sont deux domaines où nos gens excellent. Et ce n’était qu’une question de temps avant que ces deux blocs ne se rencontrent sur un marché multimilliardaire.
Rien que pour vous donner un ordre de grandeur, les industries du divertissement et des médias génèrent des revenus mondiaux annuels qui dépassent les 2000 milliards $US. Selon une étude réalisée par PwC, la contribution potentielle de l’intelligence artificielle (IA) à l’économie mondiale se chiffrera à 15,7 billions $ d’ici 2030.
Même en ne prenant qu’une parcelle de cette manne, les retombées du développement de l’IA avec le potentiel de croissance de l’industrie des jeux vidéo profiteront à tous les éditeurs, petits et grands. En d’autres mots, ne vous attendez à rien de moins qu’une profonde révolution dans la conception des jeux vidéo. Cette révolution viendra modifier le paysage montréalais et québécois.
C’est dans cette optique que se déroulera l’événement E-AI, les 14 et 15 juin, au Palais des congrès de Montréal, sous le thème Explorer, Cocréer et Propulser.
AU-DELÀ DU CLINQUANT
Dans le communiqué, on indique que «dans le monde du divertissement, les décideurs pensent souvent à l’IA comme à un outil pour fournir une expérience. C’est important, super artistique, mais ce n’est que la pointe de l’iceberg, explique Olivier Blais, cofondateur de Moov AI et vice-président de la science de la décision. On propose de réfléchir aussi aux diverses fonctions stratégiques de l’industrie créative qui procurent de très belles occasions de recourir à l’intelligence artificielle. Presque toutes les entreprises peuvent en profiter. Soit parce qu’elles ont des chaînes d’approvisionnement pouvant être optimisées avec l’IA, qu’elles aient besoin de prévoir le prix d’une matière première ou de prédire la demande pour certains produits. Les projets créatifs nécessitent également une vision terre à terre afin de voir le jour.»
L’IA peut s’avérer un véritable pilier pour optimiser la grande industrie du divertissement.
Par exemple, les artistes des effets spéciaux utilisent des outils d’intelligence artificielle tous les jours, et nous pouvons à peine distinguer ce qui est généré par l’ordinateur de ce qui est réel.
«D’un point de vue économique, l’apprentissage profond et l’IA réduisent les coûts de production et le temps de mise en marché», selon Mark Stephens, porte-parole d’Images et Technologie.
Intéressé? Voici le lien de la programmation.